Yves et Yan Giroud. Père et fils.
Deux passionnés de voyage. Le premier, enseignant retraité, s’adonne à l’aquarelle, au dessin de presse, au carnet de voyage et à toutes sortes de techniques diverses et variées. Le second, webmaster, cumule les engagements politiques et associatifs, lorsqu’il ne s’occupe pas de son fils. Tous deux, ils ont créé On The Road Again Travels en 2014, une petite agence de voyage spécialisée dans l’organisation de séjours artistiques consacrés à la réalisation de carnets de voyage. Yan a dû se retirer fin 2016, mais continue à donner un coup de main bénévole à son père, au besoin.
Yves Giroud
- Administrateur, organisateur, conseiller artistique, accompagnateur
Yves Giroud a toujours eu le goût du voyage et du dessin. Dès son plus jeune âge, il a vécu à Lausanne, Tanger puis Madrid. Après un diplôme de dessinateur architecte, il a entrepris diverses formations d’enseignant qui l’ont amené à enseigner les mathématiques dans l’école secondaire vaudoise ainsi qu’à la Haute Ecole Pédagogique de Lausanne. Il est l’auteur de l’ouvrage « Dessin géométrique et technique » employé dans les classes vaudoises. Ce moyen d’enseignement contient entre autres des chapitres consacrés à la projection orthogonale et à la perspective centrale.
Parallèlement à son activité d’enseignement, Yves Giroud a travaillé comme dessinateur de presse et illustrateur dans différents journaux et revues suisses. Il expose régulièrement en Suisse et à l’étranger dans des salons consacrés au dessin de presse.
Depuis 2005, il sillonne l’Asie, le crayon à la main. Il a ainsi parcouru l’Inde, plusieurs fois, la Chine, Le Vietnam, la Birmanie, la Mongolie, le Népal, l’Iran, Hong Kong et Macao. Ces croquis de voyage ont été exposés à Lausanne, à Rolle et au Château de St Maurice.
Membre des Urban Sketchers, il partage en ligne ses croquis et aquarelles tirés de son environnement.
Travaux personnels
Carnets de voyage
Expositions
Publications
Yan Giroud
- Repérages, logistique de terrain, accompagnateur (bénévole)
25 ans de voyages
Mes connaissances de l’Asie, et de l’Inde en particulier, sont issues de vingt-cinq ans de voyages, longs ou courts mais réguliers, sur ce continent.
Mon premier voyage en Asie, d’une durée de près d’une année, a débuté il y a vingt ans, en novembre 1993. L’étincelle avait été un premier séjour de deux semaines à Moscou en 1992, durant lequel j’avais rencontré par hasard un ami suisse qui revenait de Beijing avec le Transsibérien, accompagné de backpackers rentrant de longs périples en Asie. Leurs histoires de voyage m’avaient alors fait rêver. Elles m’ont fait réfléchir aussi, puis décider de prendre la route.
Je suis parti pour ce premier long voyage avec un billet aller-simple sur Bangkok et mon sac sur le dos, ceci après avoir fait un départ définitif de Suisse. Cette expérience, qui a été une révélation, m’a permis de découvrir mon nomadisme et de vouer une passion ardente pour le voyage, ses rencontres interculturelles, ses découvertes, ses émerveillements.
Ce premier voyage a été suivi de beaucoup d’autres. L’Inde m’a fasciné, elle est devenue une passion, et j’y ai réalisé mon dixième séjour, début 2013, à l’occasion de la Maha Kumbha Mela d’Allahabad, le plus grand rassemblement de l’histoire de l’humanité. D’autres ont encore suivi. Mais il n’y a pas que l’Inde. En 1996, je suis reparti pour un voyage de huit mois, en grande partie dans le sud-est asiatique. En 2007 et 2008, je suis allé rejoindre mon amie coréenne d’alors, qui habitait Séoul, lors de deux séjours de deux et trois semaines respectivement, qui m’ont permis de découvrir la société coréenne de l’intérieur. Un voyage d’un mois en Iran en mai 2012 m’a encore vivement motivé à y retourner pour approfondir mes connaissances de ce pays fascinant et plein de contradictions.
Un témoin du monde contemporain
Ma philosophie de voyage est principalement d’être un témoin des contrées que je traverse. A défaut d’être invisible, ce qui est parfaitement utopique en Asie pour un occidental, j’essaie au moins d’être le plus transparent et le moins interventionniste possible. J’essaie d’être une mouche, car ce qui m’intéresse avant tout, c’est d’observer le quotidien des populations que je rencontre et d’essayer de comprendre quelles sont leurs visions du monde et de la vie. Comprendre ce qui les motive, ce qui les fait vibrer, rire, pleurer, espérer, se mettre en colère ou exploser de joie, s’exprimer ou se taire. Comprendre comment certaines populations vivent dans des situations humaines, politiques ou climatiques difficiles. J’adopte donc une démarche à la fois discrète et empathique, empreinte de non jugement – bien que je ne puisse parfois m’abstenir d’une petite touche d’humour noir ou d’ironie lorsqu’une situation prête à sourire. Je voyage donc pour comprendre et pour témoigner du monde dans lequel nous vivons.
Témoigner de ce que je vois et de ce que vis, mais aussi de ce que les populations locales vivent ou me rapportent de leurs conditions de vie. Lors de mes voyages, notamment en Iran, en Chine et en Birmanie, j’ai souvent été le réceptacle de témoignages douloureux de la part de personnes courageuses qui osaient en parler à un étranger, souvent au risque de leur sécurité.
Fort heureusement, ma trajectoire de vie m’a donné des outils importants pour appréhender les sociétés et les contrées que je visite, pour les analyser, en les intégrant dans leurs perspectives historique, sociale, politique et économique. Le recul de vingt ans que j’ai maintenant, depuis ma première visite sur le continent asiatique, me donne aussi la capacité d’une analyse critique du développement récent de cette région, notamment d’un point de vue environnemental et économique.
Dans mon approche, j’attache, de plus, une grande importance aux valeurs humaines que développent les sociétés, les cultures et les religions rencontrées, telles que l’hospitalité, la solidarité, la tolérance et l’ouverture d’esprit.
Un témoin un brin contemplatif donc, mais un témoin actif, qui ressent, pense, analyse, puis sensibilise en partageant ses réflexions.
Expériences de voyage
Le voyage a toujours fait partie de ma vie. Enfant, j’ai eu la chance d’avoir un père enseignant qui bénéficiait de deux mois de vacances en été, que nous mettions à profit pour parcourir l’Europe avec les moyens financiers limités de mes parents, c’est-à-dire en 2CV: la Grèce, l’Espagne, l’Italie, l’Ecosse, la France, l’Allemagne.
En 1992, peu après l’implosion de l’Union soviétique, je me suis rendu à Moscou pour y apporter du matériel médical dans des hôpitaux et rencontrer des journalistes d’investigation russes. Ayant sur place des contacts, j’ai logé chez l’habitant et rencontré bon nombre de moscovites, j’ai sillonné la ville encore grise de la triste dictature soviétique. Mais j’ai surtout rencontré des backpackers revenant d’Asie par le Transsibérien après des voyages d’un an ou plus, dont les récits m’ont ouvert de nouveaux horizons…
Rêvant depuis longtemps de voyages et insatisfait de la vie que je menais alors, j’ai décidé de leur emboiter le pas et de prendre la route à mon tour. Ce fut mon premier voyage en Asie, de novembre 1993 à août 1994. Une passion était née, qui allait bouleverser ma vie.
1992 | (2 semaines) |
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1993-1994 | (10 mois) |
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1995 | (2 mois) |
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1995-1996 | (9 mois) |
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1998-1999 | (1.5 mois) |
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2004 | (1 mois) |
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2005 | (1 mois) |
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2006 | (2 semaines) |
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(2 semaines) |
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2007 | (2 semaines) |
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2008 | (3 semaines) |
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(2 semaines) |
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2009 | (1 mois) |
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2010 | (1 mois) |
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(1 mois) |
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2011 | (2 semaines) |
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(1 mois) |
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2012 | (1 mois) |
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2013 | (1 mois) |
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2014 | (4 mois) |
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2015 |
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